Dr Alexandre Strasny 
_______________  Manuel familial des médecines alternatives   _______________
Un esprit sain dans un corps sain    

Table des matières   Comment se crée la maladie   Devenir son propre naturopathe:  Régime diététique   La purification  La phitothérapie   La physiothérapie   L’acupressure   La bioénergie   Le yoga   Se tourner vers un spécialiste    Diagnostics    La thérapie alternative:   L’acuponcture   Massages   Chiropratique   L’homéopathie   L'hypnose   La psychothérapie  Training autogène   La bioénergie   Musicothérapie    Drôles d’histoires 
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Devenir son propre naturopathe  !  

  60 à 80% des maladies ne requièrent pas d’intervention médicale.
Elles peuvent soit disparaître d’elles-mêmes, soit être soignées à la maison.

                                                F. Besce, C. York, “ Comment s’aider soi-même ”

    Les services médicaux attendent que les gens se rendent plus ou moins fréquemment dans les salles de visite. Si nous devons en effet exclusivement nous en remettre aux médecins et aux naturopathes, devons-nous alors nous abstenir de nous occuper de manière autonome de notre santé ? 
   
Naturellement, non. La justification à cette réponse négative réside en ce que le médecin et le naturopathe fournissent des services médicaux et non pas de santé. 
   
Et il ne convient pas non plus d’effectuer de simples examens et déterminer des paramètres biologiques pour établir la bonne santé de quelqu’un. Il est important que nous disposions d’une réserve importante d’énergie. Lorsque la maladie affaiblit l’organisme, il est malgré tout possible avec des réserves suffisantes de conserver des fonctions vitales saines. Si en revanche les réserves sont moindres, nous ne pouvons nous acquitter de nos tâches, ni vivre notre vie à 100%. Les réserves sont également nécessaires afin de pouvoir dans le futur parer à la maladie, ainsi que diminuer le poids du vieillissement. Et nous seuls sommes capables d’augmenter ces réserves. Le naturopathe ne peut que donner des conseils pour ce faire. Les médecins quant à eux ne s’occupent que très rarement de ces questions. 
   
Conserver une bonne santé nécessite de la volonté. 
   
À défaut d’établir un autodiagnostic, préférez utiliser l’automédication !

    Régime diététique pour les gros et les maigres 

   Quand manger et en quelle quantité ?
   Comment déterminer la quantité de nourriture dont nous avons besoin ?
   Conseils nutritionnels :  
Suc gastrique    Constipation   Maladies du foie   Stress et fatigue    Maux de tête    Peau sèche et pellicules    Démangeaisons   Rhumatismes   Ostéoporose   Spasmes   Rhume   Inflammation de la gorge et des gencives    Augmentation de volume de la thyroïde (goitre)    Mal de dents    Baisse de la vue    Perte de cheveux    Dysfonctionnement du rythme cardiaque    Œdème    Artériosclérose   Cancer    Problème d’impuissance   

    Parce que manger donne du plaisir, nous ne devons à aucun prix nous en priver. C’est pourquoi la notion de diète ne doit pas être perçue comme une privation de nourriture, mais comme une alimentation équilibrée au maximum et complète.
   Tout au long de mon activité de spécialiste en médecine naturelle, j’ai eu l’occasion de lire nombre d’ouvrages spécialisés et de rencontrer des nutritionnistes sans pour autant devenir le représentant d’une quelconque tendance dont je me tiendrais perpétuellement aux recommandations durant mes séances avec les patients.
   Les gens sont rarement capables de changer profondément leurs habitudes alimentaires, et quoique je leur dise, sur cent patients seulement dix, tout au plus vingt suivraient mes conseils nutritionnels.
   Les quatre-vingts autres me remercieraient pour ces bons conseils et continueraient de manger comme avant. C’est pourquoi je n’aspire pas à vous convaincre pour le compte d’une quelconque secte promouvant la façon la plus correcte de se nourrir. Je ne souhaite pas non plus présenter ici une description détaillée de chaque méthode d’approche, il faudrait, pour ce faire, y consacrer un livre séparé. Je m’en tiendrais donc aux principes généraux.
   L’un de ces principes est le suivant : consommez ce que vous aimez, non pas ce que les ouvrages d’esprit vous conseillent.
   Plus vous lisez d’écrits sur la diététique, moins vous vous y retrouvez. Selon une des tendances, seuls les aliments crus contiennent une “ force vitale ”, la cuisinière étant ainsi le principal ennemi de l’humanité. L’autre conception affirme exactement le contraire. D’après celle-ci, la nourriture non transformée est nuisible pour la santé. La première méthode considère n’importe quelle nourriture presque comme un médicament, la seconde comme un poison. Le plus curieux est que la plupart de ces tendances ont raison : un aliment peut être bénéfique pour une personne, comme il peut affecter la santé d’une autre. Il est donc pour ainsi dire impossible de prévoir comment réagit votre organisme à une nourriture donnée sans que vous ne l’ayez auparavant goûtée.
   Vous devez vous-même sélectionner ce qui est bon pour vous, et décider de ce qu’il faut vous abstenir
.
   La règle d’une alimentation optimale est la suivante :
toutes les nourritures doivent être consommées sans excès. Plus les repas sont variés, meilleur est le bien-être.
   Environ 60 composants sont nécessaires au fonctionnement vital optimal de l’organisme humain : protéines, lipides, glucides, 20 acides aminés dont 8 irremplaçables, 12 vitamines, 16 éléments minéraux. Ils sont tous véhiculés dans l’organisme par les aliments. Pour les chats, l’homme a créé Whiskas. D’après la publicité, cette nourriture idéale contient tout ce dont les chats ont besoin. Toutefois, les repas de l’homme ne peuvent se voir aussi simplifiés : plus ils sont variés, mieux c’est. Si vous mangez chaque jour la même chose, ce sera en vain que d’essayez avec l’aide de médicaments ou d’un naturopathe de vous débarrasser de votre fatigue chronique, vos maux de tête fréquents ou votre insomnie. Rien ni personne ne pourra vous aider si vous ne changez pas vos habitudes alimentaires.


               Quand manger et en quelle quantité ?

Certains s’en réfèrent au dicton suivant : prends seul ton petit-déjeuner, partage ton déjeuner avec ton ami, donne ton dîner à ton ennemi. Ils justifient cette phrase par le fait que l’organisme, au début d’une journée de travail, doit être rechargé – comme la batterie d’une machine pour pouvoir démarrer. Il est par ailleurs inutile de bien manger avant de dormir, car tout ce que nous avons ingéré se transforme en graisse. D’autres en revanche affirment que c’est justement le soir que nous devons recharger nos batteries. En effet, la digestion provoque une congestion dans la partie intestine et soustrait du sang au cerveau, nous donnant ainsi l’envie de dormir. Pourquoi luttons-nous donc contre le sommeil à notre travail après le déjeuner ? Que les gens digèrent et dorment plutôt chez eux, là où ils peuvent le faire à leur guise.
   Lequel de ces deux points de vue profondément paradoxaux s’avère-t-il être le meilleur ?
   Je suggèrerais de prendre exemple sur ceux qui ne savent pas lire, c’est-à-dire les animaux :
ne mangeons pas par convention, mais lorsque nous avons faim.
   Oui bien sûr, mais la pause-déjeuner est toujours à la même heure. Si nous ne mangeons pas à ce moment-là, nous n’aurons ensuite pas le temps. À la maison nous ne nous conformons pas non plus aux heures de repas des autres. Le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner sont servis pour tous en même temps.
   Ce qui est une bonne chose. Il faut manger le matin, à midi et le soir. La seule question serait : en quelle quantité ? Chaque personne possède son propre biorythme, dont dépend son humeur, sa capacité de travail, son sommeil. Les processus physiologiques sont également liés au biorythme. C’est pourquoi une personne aura faim le matin, une autre à midi, une troisième le soir. Il est possible que cela ait une relation avec notre heure de naissance. Ceux qui sont nés la nuit ont un organisme qui réclame d’être alimenté le matin, et ceux nés pendant la journée sont affamés le soir. Par conséquent, si vous n’avez pas faim le matin, ne mangez pas beaucoup sous prétexte de devoir “ recharger la batterie ”. Contentez-vous d’une tasse de thé, de café, d’une pomme ou juste d’une tartine. Vous comblerez le manque lorsque vous aurez vraiment faim.


Comment déterminer la quantité de nourriture dont nous avons besoin ?

    Nous n’arrivons pas à nous faire une raison sur ce que les besoins quotidiens d’un homme se composent au total de 100 grammes de protéines, 100 grammes de lipides et 300-400 grammes glucides. En d’autres mots : si nous mangions chaque jour la moitié de ce que nous mangeons d’habitude, nous nous sentirions beaucoup mieux.
   Nombre de mes patientes me demandent de les débarrasser de leurs kilos superflus. Je leur pose alors la question de savoir si elles mangent beaucoup. Sur dix d’entre elles, neuf me répondent : “ Non, pas beaucoup, non. Autant que les autres. ” Cela me rappelle certains de mes patients alcooliques, qui avaient l’habitude de répondre à la question “ buvez-vous beaucoup ? ” par “ non, pas beaucoup, non. Autant que mes connaissances. Pas plus d’un demi-litre de gnôle par jour ”. Ces femmes rondes ne mentent pas non plus, car à table elles ne mangent véritablement pas plus que les autres. Elles oublient seulement qu’à côté, elles ont toute la journée quelque chose dans la bouche, la plupart du temps des gâteaux.
   Ce n’est pas uniquement aux dames ayant du surpoids, mais aussi à l’attention des hommes trop maigres que je conseille la dernière règle de base d’une alimentation équilibrée : nos repas doivent être composés au moins pour moitié de fruits et de légumes.
   Presque toutes les tendances nutritionnelles, du moins je le pense, sont d’accord avec ceci. Et, si après avoir mangé vous avez tout de même envie d’un gâteau, prenez alors une grande respiration et gardez l’air en vous le temps que vous pouvez. Répétez encore cet exercice quelque fois. L’envie de “ grignoter quelque chose ” devrait ainsi rapidement passer. Dans le cas contraire, reportez-vous au chapitre intitulé “ Acupressure ” et cherchez-y le point de l’oreille diminuant la faim.
   Tout ce qui a été dit jusqu’ici sont des conseils pour ceux qui sont en bonne santé. Voyons à présent comment soigner chaque maladie en régulant son alimentation ?

Conseils nutritionnels

Suc gastrique : la consommation de jus de chou ou de carotte avant un repas fait diminuer la production de suc gastrique. Par ailleurs, la consommation régulière de pomme de terre, de confiture, de conserves ou de fruits confits la fait augmenter.

Constipation : un proverbe dit “ le repas fait la selle ”. Le pain complet, la carotte, la betterave rouge, la pomme et le chou facilitent le transit des aliments dans le tube digestif, tandis que l’orange et la pomme de terre le freinent. Pour favoriser les selles matinales, il suffit le soir avant de se coucher de boire lentement un verre de kéfir additionné d’une cuiller à soupe d’huile. Si cela ne vous aide pas, reportez-vous à la partie intitulée “ le massage du ventre ”.

Maladies du foie : il est possible d’éviter les maladies du foie en consommant quotidiennement 150 grammes de fromage blanc à la faisselle.

Stress et fatigue : l’organisme combat bien mieux le stress s’il n’accuse pas d’une carence en protéines, dont la viande, le poisson, le lait, l’œuf, le fromage, le riz, la noix, la noisette en ont une teneur élevée. Le cerveau accepte volontiers que nous le “ nourrissions ” de vitamine B1, dont les aliments suivants sont très riches : avoine, sarrasin, haricots, petits-pois, jaune d’œuf, rognons, foie, cœur, plats préparés à base de poulet ou de porc. Dans ce cas-là, il est préférable de s’abstenir de café et de thé.

Maux de tête : l’une des raisons du mal de tête réside dans la consommation excessive de sucre. Si vous avez souvent mal à la tête, diminuez les sucreries, le café et l’alcool et augmentez la consommation régulière de fruits non confits et de légumes.

Peau sèche et pellicules : ces symptômes sont la conséquence d’un manque de sels sodiques dans l’organisme. Les aliments riches en sels sodiques sont les poissons de mer, les charcuteries, les fromages (particulièrement le fromage de brebis) et le pain. Et par mesure de sécurité, ajoutons encore un peu de vitamine B1 contenue, hormis ce qui vient d’être cité, dans le lait, le kéfir et les produits à base de foie.

Démangeaisons : sur les taches rouges prurigineuses il est conseillé d’appliquer un mélange de lait et d’alcool (mesure de 3 pour 1).

Rhumatismes : dans le cas de rhumatismes, la consommation de fruits acides – prune, raisin, orange – est conseillée.

Ostéoporose : cette maladie est causée par la “ non-fixation” du calcium. Le processus peut être freiné avec la consommation de produits laitiers, œufs, légumes, poisson et viande.

Spasmes : le magnésium soigne très bien les spasmes vasculaires, de la vésicule biliaire, de l’utérus et d’autres organes caverneux. Les aliments qui en contiennent beaucoup sont les suivants : son de froment, d’avoine et de sarrasin, beurre, noix, haricot, fruits secs. La vitamine P a les mêmes propriétés et se trouve en quantité dans le poisson, la viande et particulièrement dans les plats à base de foie. Il faut également boire régulièrement du jus de betterave rouge.

Rhume : la vitamine C étant le meilleur remède contre le rhume, on la puise dans les agrumes, le chou, la tomate, la pomme de terre, les baies d’églantier et d’épine-vinette, ainsi que dans le cassis. En tous les cas, le meilleur médicament contre le rhume reste le thé au citron.

Inflammation de la gorge et des gencives : ces symptômes peuvent être soignés à l’aide du lysozyme, une enzyme se diluant dans l’eau et qui se trouve entre autres dans l’œuf de poule. Le lysozyme a des propriétés anti-inflammatoires et renforce le système immunitaire. Dans un verre à moitié rempli d’eau, mettez un blanc d’œuf, mélangez et gargarisez-vous la bouche de ce mélange. Gober deux œufs crus par jour garantit le même effet. Dans le cas d’une inflammation de la gorge ou des gencives, les plats épicés sont à éviter.

Augmentation de volume de la thyroïde (goitre) : dès l’apparition d’un tel symptôme, consommez le plus de poisson possible, notamment de mer.

Mal de dents : un morceau de lard coupé en dé et placé près de la dent sensible est un bon remède contre ce mal.

Baisse de la vue : celle-ci peut être arrêtée ou du moins freinée avec la vitamine A, laquelle se trouve dans le foie de thon, le jaune d’œuf de poule, le beurre, la carotte, l’oignon, la tomate, l’orange et l’abricot.

Perte de cheveux : la vitamine E aide à stopper la chute de cheveux. Les aliments riches en vitamine E sont les huiles végétales (tournesol, maïs, etc.), la baie d’églantier, le jaune d’œuf, les haricots, les petits-pois. Le jus de concombre favorise également la pousse des cheveux.

Dysfonctionnement du rythme cardiaque : les symptômes de ce phénomène peuvent apparaître si l’organisme accuse d’une carence en potassium. Le raisin sec, les plats à base de poisson et la viande de bœuf peuvent faire disparaître cette arythmie, ou au moins l’apaiser.

Œdème : un gramme de cellulose peut fixer puis éliminer 4 à 5 grammes d’eau dans l’organisme. Si vous-même avez un œdème dû à un affaiblissement du système cardiaque ou rénal, il est bon de savoir que les aliments essentiellement cellulosiques sont la carotte, le concombre, le chou, le radis, l’aneth, le champignon, le coing, l’orange, la poire et la pêche. Le fromage blanc à la faisselle est également un diurétique.

Artériosclérose : la plupart du temps, l’artériosclérose est due à un taux trop élevé de cholestérol dans le sang. Sachant que la moelle, le beurre, la crème, l’œuf et le foie en contiennent en grande quantité, vous pouvez diminuer l’apport de cholestérol en évitant la consommation de ces aliments. Quant au cholestérol superflu ayant déjà été accumulé dans l’organisme, il est possible de le fixer et l’éliminer à l’aide de la pectine. Les petits-pois, les haricots, la fraise, la framboise et la groseille en particulier contiennent beaucoup de pectine. Le fromage blanc à la faisselle dispose aussi de propriétés anti-scléreuses.

Cancer : ces dernières années, les ouvrages scientifiques de médecine affirment que la carotte, la betterave, ainsi que le chou font diminuer les chances d’évolution du cancer, tandis que la consommation de viande les fait augmenter. Il y a cinquante ans en Suède, le cancer de l’estomac figurait en première position parmi les maladies mortelles. Aujourd’hui, le chiffre est passé de 60% à 17% chez les hommes, et s’est réduit à 8% chez les femmes. L’explication en est que les repas en Suède étaient auparavant constitués de viande, tandis qu’à présent les légumes et les fruits sont consommés en très grande quantité. Tatiana Garnik, directrice du département de phytothérapie à l’université de médecine de Kiev, soutient qu’en mangeant chaque jour une pomme avec ses pépins, nous n’aurons jamais de cancer.

Problème d’impuissance : ces problèmes peuvent être amoindris avec la consommation de chocolat, œuf à la coque, amandes, thé, café, crevettes, framboise, poivron, huîtres, céleri, asperge, persil.

Dr Alexandre Strasny 
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     Je pense que vous trouverez la majorité des réponses à vos questions dans ce livre : consultez-le bien attentivement. 

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