Dans les
chapitres précédents, j’ai décrit de quelle manière les procédures de
traitement alternatif aidaient à nous débarrasser de nos maladies. À présent,
je souhaiterais dire quelques mots sur les procédures qui peuvent éventuellement
aider, sinon au moins amuser.
Musicothérapie
Show-thérapie Sexe thérapeutique
Musicothérapie
La musique est l’expression de l’ordre régnant
et de l’harmonie du macrocosmos. Elle apporte le même ordre et la même
harmonie au microcosmos.
Pythagore
Le rapport qui
existe entre la musique et le traitement curatif remonte à des milliers d’années.
Les sorciers, les magiciens, les chamans travaillaient aussi avec des
instruments de musique. Nous savons d’après l’Ancien testament que le roi David,
en jouant de sa harpe, a guéri le roi Saül de sa dépression. C’est
en particulier dans la Grèce Antique que la musicothérapie s’est épanouie.
Ce n’est pas le fait du hasard que de tous les dieux, Apollon était le
seul à remplir trois fonctions : il était le dieu du soleil, de la guérison
et de la musique. Les médecins de la Grèce Antique s’efforçaient avec la
musique de provoquer chez leurs patients une catharsis – réaction émotionnelle
déclenchant une crise de larmes ou de bonheur –, laquelle engendrait une
purification spirituelle et énergétique profonde.
Par quels sentiments êtes-vous
envahi lorsque dans une église vous écoutez la mélodie d’un orgue ou d’un
chœur ? La musique spirituellement poignante aiderait-elle à se purifier,
s’élever plus haut, se rapprocher de Dieu ? La musique n’exerce pas
seulement une action sur les émotions, les sentiments et l’humeur. En passant
par le conduit auditif, elle arrive jusqu’au cortex. De là, elle se propage
dans les centres sous-corticaux, dans la moelle épinière, et ensuite dans le
système endocrinien et dans le système neurovégétatif. Les centres énergétiques
du corps, c’est-à-dire les chakras et les points biologiquement actifs réagissent
eux aussi aux ondes sonores. Ce processus est semblable à la transmission
cybernétique d’informations.
La musique arrive à exprimer
ce que les paroles ne peuvent pas : les mots doivent être analysés,
c’est-à-dire interprétés “ correctement ”, tandis que la
musique ne nécessite aucune analyse. La musique est “ plus compréhensible ”
que le langage. Même un petit enfant saisit le rythme et la mélodie avant les
mots. Dans l’opéra de Strauss, intitulé Capriccio, une phrase
dit : “ Prima la musica, dopo le parole ” (“ La
musique avant, les paroles après ”). La musique agit plus profondément
dans le psychique que la parole, et ne soulève pas d’opposition ou de
préjugés.
Les lecteurs ont certainement déjà remarqué comment les films emploient la
musique de fond. Lorsqu’il ne se passe rien de particulier sur l’écran, la
musique nous informe que “ maintenant il va se passer quelque chose ”
ou que les acteurs principaux “ s’aiment ”, ou encore que “ l’homme
s’en va pour toujours ”. L’action ne nous laisse pas comprendre de
manière claire, au moment où il claque la porte derrière lui, s’il est
parti travailler ou seulement descendu chercher des cigarettes, mais la musique
– à laquelle le spectateur ne porte aucune attention – exprime qu’il “ est
parti pour toujours ”.
La musique n’explique pas
tant le sens des choses que leur énergie. Une musique bien trouvée
suscite l’effet attendu sur tout le monde, sans tenir compte du sexe, de l’âge,
de la formation, de la culture. Il n’existe qu’un seul groupe sur lequel la
musique ne provoque aucun effet thérapeutique : les musiciens
professionnels. Dans une formation musicale ou pendant l’exercice de leur
profession, la plupart d’entre eux “ perdent ” leur dévouement
réactionnel lié à l’énergétique de la musique. À l’écoute d’une œuvre
musicale, en le voulant ou non, ils commencent à l’analyser : par
exemple, les accords principaux de septième, les modulations, les reprises. Tel
le chirurgien qui s’émerveille non pas devant la beauté d’une fille, mais
devant celle de sa rate ou de son appendice.
Que soigne l’“ injection
musicale ” ?
Il vous est
sans doute déjà arrivé qu’en entendant une musique de fond vous commenciez
involontairement à battre la mesure, à hocher de la tête. Le système
circulatoire et la respiration y réagissent de la même façon inconsciente.
Une expérience a prouvé qu’après l’arrêt du magnétophone, le pouls des
individus examinés s’était modifié, tout comme la pause observée entre
l’inspiration et l’expiration.
Le rythme est un élément de
notre vie. Jours et nuits, flux et reflux, printemps et automne, réveil et
sommeil, travail et repos, biorythme quotidien, phases émotionnelles, physiques
et intellectuelles caractérisent notre vie entière, y compris les organes
internes, le système hormonal et nerveux, ainsi que le flux d’énergie
traversant les méridiens. Grâce au caractère rythmé des processus
biologiques se déroulant dans notre organisme, nous économisons une quantité
importante d’énergie à laquelle nous devons l’ordre régnant dans notre
corps ainsi que notre santé. De même, le rythme musical – à travers l’équilibre
du rythme biologique – favorise l’utilisation économe de l’énergie et
l’harmonie du corps.
Chacun possède son propre rythme. Celui-ci est déterminé par la constitution et les facteurs
héréditaires,
et se concrétise par le rythme caractéristique d’un individu. Si nous
tombons malade, c’est notamment la cassure de ce rythme individuel qui
provoque des perturbations du flux d’énergie.
Voulez-vous déterminer votre “ taux de névrose ” ?
Oui ?
Pour ce faire, taper sur la table avec vos deux index, comme le faisait
auparavant le tambour du village. Si vous n’éprouvez aucune difficulté à
pratiquer cet exercice en rythme (pour les hommes, 110 battements par minute,
pour les femmes, 120), cela signifie que votre rythme individuel – par conséquent
la cadence de vos processus biologiques – est normal. Si vous ne pouvez battre
la mesure en rythme, vous êtes alors névrosé.
Ne vous chagrinez pas.
Contentez-vous plutôt d’écouter de la musique plus fréquemment. La réception
de la musique crée une harmonie dans tout votre corps. Le fait d’écouter de
la musique enraye les mécanismes du stress, rééquilibre le bio-champ, et par
ce biais vous rend équilibré, stable du point de vue émotionnel et bien
portant.
Avec quoi nous soigner ?
Bien entendu,
n’écoutez que des musiques qui vous plaisent réellement. Une musique douce
et endormante calme. Prenons en exemple la Sonate Clair de Lune de Beethoven
ou n’importe quelle nocturne lente de Chopin. Les touches blanches et
noires représentent une bonne transition entre la réalité et la magie, tandis
que la haute fréquence des notes jouées lentement au piano agit sur nous comme
une douche rafraîchissante.
La guitare – en particulier
si ses cordes retranscrivent des œuvres comme Cantabile de Paganini,
Petite musique de nuit de Schubert, Rêves d’amour de Liszt
ou encore du Vivaldi – fait remarquablement disparaître les tensions
émotionnelles.
Si vous êtes fatigué, mettez
une musique non pas “ qui bouscule ”, mais qui agit sur vos
émotions.
D’un point de vue énergétique, le son du violon et la musique sacrée sont
ce qui recharge le mieux.
Si vous êtes dans un état dépressif,
vous devez mettre quelque chose d’“ optimiste ” – un menuet de
Händel, le troisième mouvement de Carmen de Bizet, ou
encore du Mozart. Il est également très bien de commencer la journée
non pas avec le journal télévisé, mais avec une musique élevée, aérienne
– la suite intitulée “ Matin ” dans Peer Gynt de
Grieg, “ Avril ” des Quatre saisons de Tchaïkovski
ou Chanson de printemps de Mendelssohn.
Vous n’êtes évidemment pas
obligé de n’écouter que de la musique classique. La musique légère est
aussi appropriée pour ce faire. À partir des expériences musicales que j’ai
accumulées durant ma pratique, j’ai finalement constaté que la musique
classique était celle qui dégageait le meilleur effet, accélérant considérablement
le processus de guérison.
À présent,
pour continuer sur la méthode thérapeutique musicale, sortons de la fosse
d’orchestre pour monter sur scène.
Show-thérapie
Chaque méthode
thérapeutique alternative est une sorte de jeu. Si c’est un jeu, alors
chacune des séances est une pièce de théâtre de moindre dimension. La seule
différence réside en ce que l’objectif du show miniature n’est pas de
divertir, mais de guérir.
Toutes les pièces sont
pourvues d’un scénario unique. Toutefois, la pièce de théâtre thérapeutique
en possède deux. Le naturopathe imagine le premier, le patient le second, et
chacun, durant la séance, tente de suivre son propre scénario. Mais étant
donné qu’ils ne coïncident pas complètement, l’improvisation joue un
grand rôle dans le jeu d’acteur se déroulant au cours de la séance. Si le
naturopathe ne sait pas improviser et suit aveuglément son propre scénario,
c’est qu’il est un mauvais acteur, un réalisateur sans talent et un spécialiste
exécrable.
La pièce de théâtre que représente
une séance individuelle se compose des deux acteurs formant le public, le
naturopathe et le patient. En séances de groupe, le nombre de spectateurs est
conforme à celui du groupe. Sur une scène réelle, la thérapie se déroulant
devant de nombreux spectateurs diffère radicalement des deux autres.
Show
hypnotique
Ceux qui ont déjà
eu l’occasion d’assister à ceci n’ont, je pense, observé que les
apparences, soit le comportement ridiculement étrange du spectateur hypnotisé.
Je vais maintenant révéler aux lecteurs le secret qui consiste à savoir
comment hypnotiser un public.
Sachant que seuls 10-15% des
gens peuvent facilement être hypnotisés, l’hypnotiseur les “ repère ”
au début du spectacle. Dans ce but, le “ maestro ” fait le test
suivant : il demande aux spectateurs d’entrecroiser très fort leurs
doigts, et leur suggère qu’ils sont à présent collés et ne peuvent se décoller
que s’il en donne l’ordre. Ceux qui ont effectivement les doigts “ collés ”
sont ensuite invités à se présenter sur scène. Ce test fournit le “ contingent ”
approprié au spectacle de l’hypnose.
Sur la scène, l’hypnotiseur
fait ensuite passer au groupe des épreuves de plus en plus approfondies. Il
leur suggère de tomber sur le dos ou d’avancer vers ses mains “ devenues
aimants ”. Les personnes du groupe qui ne sont pas assez “ magnétisables ”
sont renvoyées dans la salle par le maestro. Celles qui restent ne sont que des
sujets super-hypnotiques. Ils sont comme du “ beurre à tartiner ”,
c’est-à-dire qu’ils verront et feront seulement ce que l’hypnotiseur leur
ordonne : chasser un papillon, fuir un serpent, éclater de rire ou en
larmes, manger une tarte au fromage blanc ou chanter à la manière de Michael
Jackson. Les pieds collés par terre, à la question “ Comment vous
appelez-vous ? ” que leur suggère l’hypnotiseur imperceptiblement,
ils répondent “ Sophia Loren ” ou “ Louis de Funès ”.
Et si tout se passe comme une
lettre à la poste, les spectateurs commencent alors à croire qu’on les prend
pour des imbéciles : l’hypnotiseur a sûrement consulté au préalable
les personnes se trouvant sur scène. Non, mesdames et messieurs ! Personne
ne prend qui que ce soit pour un imbécile. Seuls les amateurs débutants
emploient des personnes “ intégrées ”. Les vrais magiciens
n’ont aucunement besoin d’“ auxiliaires ”. Tout ce qui est
visible sur scène n’est que pure réalité : une hypnose.
Évidemment, le show hypnotique
n’a aucun effet thérapeutique, étant donné qu’il n’est pas un “ médicament ”
en soi, mais une démonstration.
Show de
l’“ exorciste ”
Cent à cent
cinquante spectateurs sont suffisants pour une séance d’hypnose. Parmi
ceux-ci sont choisies huit ou neufs personnes, particulièrement faciles à
hypnotiser et qui sont prêtes à participer au spectacle. Dans le “ show
de l’exorciste ” en revanche, ce nombre de spectateurs n’est pas
suffisant. Afin de choisir parmi la foule une douzaine de “ possédés ”,
il faut au moins mille, voire quelques milliers de spectateurs. C’est la
raison pour laquelle ce genre de curiosité est rare et nécessite généralement
d’être organisée dans une salle de sport ou un stade.
Pour commencer, un présentateur
d’une imposante physionomie annonce aux spectateurs la naturopathe comme la célèbre
magicienne, puis “ aux sons de la fanfare ”, Elle apparaît en
personne sur scène. Après une brève introduction, l’“ exorciste ”
lève le bras, en réaction de quoi quelques individus à différents points de
la salle commencent à hurler, sont secoués de convulsions, crient à l’aide
et autres stupidités du genre. La “ magicienne ” explique
qu’ils sont malades car “ le diable les habite ” et qu’elle va
“ chasser le démon qui est en eux ”.
Bien entendu, les spectateurs
assis près des “ possédés ” tremblant de peur et de nervosité
entraînent tout de même les malheureux sur la scène. La magicienne pose sa
main “ magique ” sur leur front, et regardez, miracle ! Le
malade revient à lui, le “ diable ” étant à présent supposé
le laisser tranquille. (Il est sûrement parti habiter quelqu’un d’autre,
parce que finalement, il ne va pas habiter dans la rue !)
Le diable a-t-il vraiment possédé
ces gens ? Les lecteurs vont certainement sourire, mais il les a vraiment
possédés. Le maléfice ou l’envoûtement est une sorte
d’auto-programmation. La personne dans laquelle “ se trouve le diable ”
y admet la présence possible du démon, ou pour ainsi dire se programme pour
cette éventualité : dans son inconscient, il s’agit de la pure vérité.
Nous ne pouvons la convaincre du contraire, tout comme la personne qui affirme
que, pour elle, un temps pluvieux est le meilleur qu’il soit.
La réussite du show nécessite
que soient également assises dans la salle quelques personnes qui ne se
contentent pas seulement de croire que le diable les habite, mais qui sont par
la même occasion des sujets faciles à hypnotiser. Car sans tomber en état de
transe, personne ne hurlera ni ne se tordra de convulsions. Cela dit, les
chances dans ce cas ne sont pas de 10% comme pour le show hypnotique, mais de 1%
au plus.
Autres
types de shows
Hormis les
hypnotiseurs et les magiciens, les naturopathes aussi ont l’habitude de se
produire devant des spectateurs – bioénergéticiens, chiropracteurs,
psychothérapeutes.
Les spectacles ont pour même et unique but de présenter la rapidité et
l’efficacité avec lesquelles ils peuvent délivrer les gens de leurs
maladies.
Le show se déroule de la manière
suivante : suite aux paroles d’introduction d’après lesquelles les
malades invités mettent sur un piédestal le “ faiseur de miracles ”
ainsi que sa “ méthode ”, le maestro présente sa science. On
appelle sur scène des personnes qui ont à ce moment précis mal quelque part
– à la tête, au dos ou à l’estomac. Le magicien met en pratique tout ce
qu’il sait : il fait des gestes magiques, remet en place les os, effectue
un massage par point. Et le miracle arrive ! La plupart des malades présents
sur la scène voient leurs douleurs disparaître.
Le secret réside en ce que la
guérison est beaucoup plus facile lorsque le patient est une personne qui n’a
pas peur de se produire en public. Cela dit, parmi les sujets montés sur scène,
quels sont ceux qui se sont déjà trouvés, même une seule fois, sous le
regard d’une bonne douzaine, voire une centaine de spectateurs ? Plus que
vraisemblablement, aucun. C’est pourquoi, une telle situation inhabituelle
rend la transe plus facile à provoquer et l’organisme a être plus aisément
mobilisé, laissant les mécanismes d’autorégulation entrer en fonction de
manière plus rapide et plus efficace. De plus, si le naturopathe fait une ou
deux charlataneries, le succès est garanti.
Sexe
thérapeutique
Freud
a observé que pour calmer les bébés qui hurlaient, certaines nounous
impudiques leur caressaient les parties génitales. Si cette méthode est
efficace chez un nouveau-né, elle l’est d’autant plus chez les adultes.
Afin de diminuer la fatigue, le stress, la nervosité, l’insomnie, ainsi que
guérir différents types de névroses et de maladies psychosomatiques, le
meilleur remède n’est pas l’homéopathie, la bioénergie ou le training
autogène, mais – comme vous vous en doutez sûrement déjà, cher lecteur –
le sexe. La thérapie par le sexe ne nécessite pas de se tourner vers un
naturopathe. Les séances peuvent être poursuivies gratuitement avec votre mari
ou votre femme, votre amant ou votre maîtresse, à la maison ou chez des
invités,
dans les buissons ou sur la banquette arrière d’une voiture… Le nombre et
la durée des séances ne sont pas impartis, le plaisir en revanche est garanti.
Même le massage le plus banal
n’est pas uniquement de nature physique, mais également de nature érotique.
Bien, mais s’il n’est pas des plus banals ? Il n’est sans doute pas
si rare de voir des masseurs (homme ou femme), en contrepartie d’un tarif
spécial,
offrir certains services intimes aux patients (femme ou homme), c’est-à-dire
leur faire atteindre l’orgasme en leur caressant les zones érogènes. Parmi
les hommes, en particulier, nombre sont ceux qui suivent volontiers cette
thérapie.
Martin Shepard,
psychiatre américain, diffuse publiquement la “ communication ”
sexuelle entre le psychothérapeute et le patient, ainsi que les patients entre
eux. Le psychothérapeute Paul Bindrem, à l’initiative de la thérapie
de groupe déshabillé, affirme que la “ révélation ” du corps découvert
brise les barrières entre les hommes, fait diminuer le sentiment d’isolation
de l’individu, et par ce biais offre le sentiment de liberté. Il est vrai
qu’on ne proclame pas le sexe en tant que partie principale de la guérison,
mais il reste présent et on le recommande ouvertement comme un facteur
important dans le processus de psychothérapie de groupe. L’une des parties du
training, par exemple, consiste à diviser le groupe en couples. L’un des
couples se retire pendant quinze minutes dans une pièce séparée, tandis que
ceux qui restent doivent imaginer ce qu’ils y font tous les deux.
L’un de mes
collègues m’a raconté un cas encore plus curieux que celui-ci, toujours sur
le thème de la thérapie de sexe (je ne révèlerai pas son identité pour des
raisons compréhensibles). Ce collègue avait une patiente qui souffrait d’une
phobie de la syphilis. Elle était convaincue qu’elle avait une maladie
vénérienne,
bien que plusieurs examens aient conclu à un résultat négatif. Qui sait tout
ce que mon collègue n’a pas tenté pour traiter son cas ! Il l’a
admise en psychothérapie en lui suggérant sous hypnose qu’elle était guérie
de sa phobie de la syphilis, lui a planté des aiguilles d’acuponcture un peu
partout, en vain. La patiente croyait dur comme fer qu’elle était
syphilitique. Malgré tout ceci, elle a conduit un jour involontairement le
naturopathe à la bonne solution : “ Même vous, docteur, vous ne
seriez pas disposé à passer une nuit avec moi, car vous ne croyez pas vous non
plus que je suis saine ! ” “ Mais si, j’en suis tout à
fait disposé ! ” – a répondu le médecin. Et il a suffit d’une
nuit pour guérir définitivement cette femme de son problème.
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